Le gros KIT est de retour!

Dans les alentours de 9h30, le mardi matin, Ian, habillé de son habit d'auror, se rendit au bureau du directeur Manske. L'auror salua le surveillant qui sortait du bureau, puis cogna quelques coups sur le cadrage de la porte. Il s'éclaircit la voix, se redressa, puis quand il vit la porte du bureau de Manske s'ouvrir devant lui, l'auror entra d'un pas décidé.

- Monsieur Manske.

Ian s'approcha du bureau où se trouvait le directeur, puis tendit la main vers lui.

- C'est un plaisir de vous revoir, monsieur.

L!auror serra fermement, sans trop abuser de sa force, la main du directeur de Durmstrang, puis il se recla d'un pas avant de se redresser, d'un air très professionnel et poli.

- J'espère que je ne vous dérange pas. Je préférais venir discuter avec vous en personne, plutôt que par hibou.

*Friedrich haussa les sourcils en voyant la porte du bureau s'ouvrir devant lui, surpris de recevoir un autre visiteur alors qu'il n'avait pas d'autres rendez-vous de prévu pour le moment, puis cacha son étonnement en prenant un grand sourire amical lorsqu'il s’aperçut que son visiteur n'était nul autre que l'auror Ian Cowen. Il serra sa main avec fermeté, puis fit signe à l'Auror de prendre place dans l'un des fauteuils confortable en face de son bureau s'il le désirait avant de prendre la parole.*

- Monsieur Cowen!... Tout le plaisir est pour moi, voyons, mon bon ami. Prenez place, prenez place, je vous en prie!...

*Le Directeur fit un petit rire en gardant son grand sourire amical, puis se redressa sur son propre fauteuil avant de sortir ses lunettes de ses poches afin de les mettre sur son nez afin de mieux voir Ian.*

- Vous avez l'air de beaucoup mieux aller, mon cher, depuis la dernière fois que nous nous sommes vus!... Comment vous portez-vous, dites-moi?... Aucune séquelle, j'espère?...

*Friedrich agrandit son sourire en croisant les doigts tout en appuyant ses mains sur la surface de son bureau, son air amical toujours sur son visage, visiblement heureux de revoir l'Auror qui avait, entre autres, aidé à purger son école des "indésirables", l'an dernier. Le Directeur continua donc de regarder Ian avec un petit sourire sympathique et même un peu enjoué.*

- Quel bon vent vous amène, Monsieur Cowen?... Je vous le jure, si c'est pour m'arrêter parce que je n'ai pas envoyé mes rapports finaux au Ministère concernant l'Institut, il doit y avoir une erreur! Le hibou est parti il y a plusieurs semaines déjà, je vous le jure!... Ahaha!...

*Friedrich haussa les sourcils en entendant les explications de Ian Cowen, son air amical se transformant peu à peu en air songeur, réfléchissant visiblement à l'offre de l'Auror, puis il se redressa légèrement son siège en ramenant ses mains vers lui.*

- C'est une proposition... très généreuse de votre part, Monsieur Cowen...

*Le Directeur sembla réfléchir quelques instants, comme perdu dans ses pensées, puis prit finalement un air beaucoup plus sympathique de nouveau en penchant légèrement la tête sur le côté, les yeux posés sur le visage de l'Auror.*

- Mais bien sûr, suis-je sot!... Bien sûr que j'accepte votre offre, mon cher ami... Seulement...!

*Manske garda le silence un moment, comme s'il sondait la réaction de Ian, puis reprit la parole d'une voix plus douce, amicale, cherchant visiblement à convaincre l'Auror de quelque chose.*

- Je ne veux pas qu'avec... les blessures que vous avez reçues l'an dernier... vous fassiez une rechute. Vous savez, nous avons maintenant une équipe de surveillants extrêmement compétents... Et bien que je ne pourrais jamais véritablement refuser l'aide d'un Auror, surtout la vôtre mon ami, je ne veux pas non plus que vous voyez un retour à Durmstrang comme un fardeau... ou un contrat qui n'a pas été mené à terme...

*Friedrich haussa les sourcils de nouveau, l'air presque inquiet pour Ian Cowen, puis prit une grande inspiration avant de replacer ses lunettes sur son nez, puis de soupirer de nouveau.*

- Vous savez... les choses ont bien changé, cette année, à Durmstrang... Je ne veux pas que vous soyez trop, disons... troublé par les nouveautés qui ont été apportées à l'Institut depuis votre départ. Mais si vous acceptez de vous plier aux changements déjà amorcés, je... je serais ravi, même honoré, de vous voir de retour parmi nous.

*Friedrich acquiesça longuement de la tête en écoutant ce que disait Ian, réfléchissant visiblement à ce que l'Auror disait au fur et à mesure qu'il avançait dans son discours, puis finit par faire un petit rire amical, un peu soudainement d'ailleurs, en se redressant sur son siège.*

- Ahaha! Mais bien sûr!... Bien sûr! Je comprends tout à fait, mon bon ami!...

*Le Directeur rit encore doucement pendant quelques secondes, puis soupira longuement avant de reprendre la parole.*

- Hé bien soit!... Si vous acceptez de respecter la façon dont je mène cette école ainsi que les nouveaux règlements qui sont instaurés au fur et à mesure que nous bâtissons un nouvel Institut Durmstrang, je serai, encore une fois, honoré de votre présence parmi nous!... Avec vous, Mademoiselle Tabanov et Mademoiselle Faith et les Surveillants au sein de l'école, je ne vois pas comment les Mangemorts pourront s'en prendre à nous... s'ils sont même encore en Norvège, bien sûr...!

*Friedrich pouffa de nouveau de rire comme s'il venait de faire une blague particulièrement hilarante, puis soupira doucement avant de reprendre un air plus professionnel, bien qu'amical.*

- Enfin... Vous comprenez ma réticence initiale, bien sûr, n'est-ce pas...? Avec le Ministère qui se retire des affaires de notre bel Institut... nous laissant là, avec tous nos problèmes... J'avoue que votre aide m'a tout d'abord troublé, bien qu'elle soit, encore une fois, la bienvenue...

*Le Directeur agrandit son sourire, fit un petit signe de tête poli à l'intention de Ian, puis haussa les sourcils d'un air un peu pincé et intrigué.*

- Quand seriez-vous prêt à commencer à travailler de nouveau pour nous, mon très cher Monsieur Cowen...?

*Friedrich prit un petit sourire doux en entendant ce que Ian lui répondait, l'air satisfait, puis acquiesça doucement de la tête avant de replacer ses lunettes sur son nez.*

- Excellent, alors, mon bon Monsieur Cowen... Je suis persuadé que... vous ne me decevrez pas.

*Le Directeur agrandit son sourire en regardant l'Auror, puis se leva de son bureau afin de tendre sa main à Ian pour qu'il la serre.*

- J'aimerais bien avoir une copie de la confirmation médicale dont vous parliez, par contre, en effet. Ne serait-ce que pour mes dossiers. Je vous fait entièrement confiance, bien sûr.

*L'Allemand fit un petit rire doux, serra la main de Ian, puis se rassit doucement sur son fauteuil en croisant les jambes, les mains sur les appuie-bras de son fauteuil.*

- Votre ancien bureau devrait être encore tel quel étant donné que vous étiez toujours en absence pour maladie. Peut-être faudra-t-il seulement l'épousseter, mais sinon, il ne devrait pas avoir changé du tout. Vous pourrez vous y réinstaller lorsque vous le voudrez. Je vais sur-le-champ m'occuper de la paperasse concernant votre retour.

*Friedrich regarda longuement Ian par-dessus ses lunettes, puis finit par redresser la tête en prenant un grand sourire sympathique.*

- Hé bien, j'imagine que tout ce qu'il me reste à dire, c'est... rebienvenue dans notre bel Institut, Monsieur Cowen!

*Après avoir de nouveau serré la main à Ian, Friedrich resta debout et se dirigea vers la porte de son bureau en compagnie de l'Auror, un grand sourire sur les lèvres.*

- Tout le plaisir est pour moi, je vous l'assure, mon bon Ian.

*Friedrich fit un petit rire joyeux, ouvrit un peu la porte de son bureau, qui était déjà entrouverte, puis la tint à l'Auror, l'invitant à sortir dès qu'il serait prêt.*

- Je suis impatient de pouvoir travailler de nouveau en collaboration avec un Auror aussi professionnel que vous.

*Le Directeur garda un grand sourire, attendit que Ian passe le cadre de sa porte, puis haussa les sourcils en regardant toujours l'Écossais.*

- Venez donc me voir à mon bureau, demain, à l'heure du déjeuner. Nous pourrons savourer un bon café ainsi que de succulentes viennoiseries pour fêter votre retour, si vous le voulez.